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L'essentiel
Ce 3ème Baromètre de l’innovation dans l’agriculture et l’agroalimentaire, co-réalisé par Valorial, Agri Sud-Ouest Innovation et KPMG, met en exergue une amplification de la prise de responsabilité des entreprises des filières alimentaires pour un développement plus durable de leurs activités. Ces engagements RSE tout aussi récents que massifs, sont stimulés à la fois par un sentiment d’urgence et de nécessité qui s’impose à tous, que par un nouveau cadre réglementaire et des engagements pris par les États. Parmi les leviers mobilisés par les entreprises pour accélérer et amplifier leurs engagements, cette étude inédite démontre clairement que l’innovation a et aura une place centrale et déterminante.
Pour autant, les défis et les obstacles à franchir sont colossaux. La conjoncture, en filigrane de la réalisation de ce baromètre (guerre en Ukraine, difficultés d’approvisionnement, augmentation des coûts de l’énergie, des matières premières, inflation, urgence climatique, accélération réglementaire, etc.), est venue le rappeler.
Malgré ces vents conjoncturels contraires, cette 3ème édition du Baromètre révèle un souffle nouveau alimenté par ce couple RSE x Innovation. Il devient alors créateur de solutions durables et soutenables pour imaginer de nouveaux modèles tendant vers une économie régénératrice, en jouant la carte vertueuse de la coopération avec la nature. L’agroalimentaire, poumon économique français, est probablement l’un des secteurs le plus en capacité d’infléchir les paradigmes actuels et de faire bouger les lignes.
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Une étude inédite sur le nouveau couple RSE – Innovation, créateur de solutions durables et soutenables !
Près d’1 entreprise sur 2 récemment et intensément engagée en RSE
Bien que la majorité des entreprises agricoles interrogées déclarent que leurs engagements dans leurs démarches RSE sont relativement récents (3/4 ans), cette relative jeunesse est largement compensée par l’intensité qui y est mise. Ceci démontre une volonté affichée partagée par tous les acteurs de la filière avec des actions concrètes autour de sourcing locaux, d’achats responsables, de valorisation des déchets, de décarbonation, de gestion de l’eau, de soutien aux producteurs et d’amélioration des conditions de travail.
Les démarches RSE ont des impacts sur les processus d’innovation pour
3 entreprises sur 4
Pour la majorité des entreprises interrogées (3 sur 4), les démarches RSE impactent les processus d’innovation. Ce lien entre innovation et RSE est d’autant plus concret que, parmi les 44% d’entreprises pour qui la RSE n’a pas d’impact sur les processus d’innovation, 26% déclarent que c’est justement parce que leurs processus d’innovation ont toujours établi des ponts avec la RSE.
C’est au stade du développement et de l’industrialisation, cependant, que l’impact de la RSE est plus mitigé : 59% des entreprises du panel admettent que la RSE génère une complexité supplémentaire à ces moments du processus. Pour 40% d’entre eux, cette complexité est globalement maitrisée, pour 19%, c’est difficile à maîtriser.
La RSE intégrée dans l’innovation engendre une inclusion des parties prenantes plus forte
Pour la grande majorité des entreprises agricoles et agroalimentaires rencontrées (82 %), l’intégration des démarches RSE dans les projets d’innovation engendre une attention plus forte vers des parties prenantes extérieures à l’entreprise.
Le résultat du classement des parties prenantes replace le rôle des agriculteurs au cœur des démarches d’innovation des produits alimentaires. Cela remet en lumière le fait qu’un produit alimentaire est avant tout un produit agricole.
La RSE favorise par ailleurs le collectif en interne : pour 46% des répondants, l’intégration de la RSE dans l’innovation contribue aux synergies entre les services.
L’innovation drivée par la RSE sert à priori l’économie de l’entreprise avec des indicateurs de pilotage à construire pour le démontrer
Les coûts et investissements additionnels engendrés par les innovations qui découlent des démarches RSE procurent un retour sur investissement quantifiable pour 10 % des répondants seulement. 73 % déclarent un retour sur investissement attendu sans pour autant pouvoir le quantifier à ce stade. Tout l’enjeu réside dans le fait d’initier des démarches de progrès tout en continuant à être rentable.
La difficulté actuelle à mesurer le retour sur investissement s’explique probablement autant par la jeunesse de ces démarches d’innovation imprégnées de RSE que par le fait que les retombées soient autant immatérielles (47%) que matérielles (49%).
De vrais challenges sont encore à relever, notamment la mise en place d’indicateurs pour piloter l’innovation conduite par la RSE. 60% n’ont pas les indicateurs pour la piloter, alors que le cadre légal et réglementaire imposera une communication extra financière dès 2024.
Communiqué de presse
Alors que les entreprises augmentent leurs investissements dans leur responsabilité sociétale et environnementale (RSE), pour répondre aux enjeux de transition écologique et économique, KPMG, Valorial, Agri Sud-Ouest Innovation publient la troisième édition du baromètre de l’innovation agri-agroalimentaire.
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